Les îles Scilly sont une destination dont je rêve depuis des années, mais ce n’est que le 24 mai 2001, début du long week-end de l’Ascension, que toutes les conditions furent réunies : pilotes, avion disponible, week-end de 4 jours et météo favorable.

Bien que la météo soit CAVOK sur tout le parcours les traversées maritimes ont été un peu difficiles, car très brumeuses, et sans horizon artificiel ni conservateur de cap, il était difficile de tenir un cap précis et de ne pas zigzaguer.

Le terrain de Perranporth à moins de 50 NM des Scilly, sur la cote nord des Cornouailles, a été choisi pour passer la douane et ravitailler. Bien que l’Angleterre ne fasse pas partie des pays « Schengen », il est facile de dédouaner sur un petit terrain : il suffit d’envoyer 24 h avant, les informations nécessaires à l’obtention d’une « Customs Concession ».
 

Les installations de Perranporth	Ravitaillement du Jodel

L’arrivée sur les îles Scilly est splendide, bien qu’avec la brume nous n’ayons pu découvrir l’archipel que quelques nautiques avant d’y arriver.

L’aérodrome de St Mary’s comprend 3 pistes, la piste principale, 15-33 est la plus longue (600 m) et est en dur, elle est fortement bombée.
 

Au fond l'île de Tresco	Dernier virage	Finale 15  à St Marys	Vitesse mini d'approche pour atterrir court

Nous sommes arrivés à St Mary’s en fin d’après midi juste à temps pour, avec l’aide du Tourist Office, trouver un Bed and Breakfast et des vélos à louer.
L’île est bien vallonnée et circuler à vélos est assez sportif. L’aérodrome étant sur une butte nous pouvions voir le Jodel sur le parking de pratiquement partout.
 

L'aéroport de St Mary's	Pilote satisfaite après un atterrissage parfait	Le Jojo sur le parking	Le Jodel est visible de partout

Les îles sont vraiment un petit paradis tropical. Grâce au courant chaud du Gulf Stream, on y rencontre une végétation plutôt inattendue, des fleurs magnifiques et une quantité d’oiseaux.